AGROALIMENTAIRE : Les référentiels de cinq métiers validés à Koudougou

by Votre Santé Magazine

Koudougou, chef–lieu de la région du Centre-Ouest, a abrité, les 14 et 15 avril 2015,  un atelier de validation des référentiels de formation et de certification en agroalimentaire dans le cadre du Programme de structuration de l’offre de formation professionnelle et d’apprentissage du secteur agroalimentaire (PSF/PA), initié par l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT). Et c’est le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Alizata Dabiré, qui a, au nom du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation (MRSI), donné le top départ des travaux dans la matinée du mardi 14 avril.

« Valider les projets de référentiels et les documents d’accompagnement en agroalimentaire », c’est le travail abattu par les participants à l’atelier de Koudougou, tenu les 14 et 15 avril 2015, à l’issue du lancement officiel des travaux de validation des référentiels de formation et de certification en agroalimentaire. A cet effet, les travaux vont concerner pour le moment cinq métiers de l’agroalimentaire. Initié par le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation dans le cadre du Programme de structuration de l’offre de formation professionnelle et d’apprentissage du secteur agroalimentaire (PSF/PA), cet atelier s’est déroulé   en présence du représentant du bureau de la Coopération suisse, des autorités de la région du Centre-Ouest dont le gouverneur, Alizata Dabiré.  Le président de la Délégation spéciale de la commune de Koudougou, le préfet Laurent Kontogom, ,après le mot de bienvenue, s’est réjoui du choix porté sur sa localité pour abriter une telle activité  dont l’importance n’est plus à démontrer pour les agriculteurs et transformateurs en milieu rural. A son avis, en dépit de la variété et de l’importance des productions, l’agriculture souffre au niveau de la chaîne de transformation,  faute de savoir-faire des producteurs. Toutefois, il a dit nourrir l’espoir que conformément à l’esprit du programme, l’atelier et les référentiels qui ont été validés apporteront une bouffée d’oxygène aux cinq métiers en question. « Le produit que nous vous soumettons aujourd’hui pour validation n’est pas un produit classique de la recherche », a laissé entendre le coordonnateur du programme, Bréhima Diawara. Il s’agit de référentiels de formation, dira–t-il, faisant appel à l’ingénierie de formation, à l’andragogie et aux technologies de transformation, de conservation et de conditionnement/emballage des denrées alimentaires.

Le programme mis en œuvre en 2013

Pour lui, il est clair que ces avant-projets de référentiels et de textes d’application, après leur validation et adoption par le gouvernement, permettront au secteur de l’agroalimentaire de jouer son rôle classique de moteur de développement économique de notre pays. Par ailleurs et pour l’occasion, il a passé en revue les principaux résultats engrangés par le programme depuis sa mise en œuvre en 2013. A la suite du coordonateur, les participants ont eu droit à un rappel général sur les grandes étapes des travaux allant du choix des métiers à l’élaboration des référentiels, à savoir le référentiel de métiers-compétences ; le référentiel de formation, d’évaluation et le guide d’organisation matérielle.

Rappelant l’objectif du programme qui est de créer des conditions favorables à l’emploi et à l’auto-emploi en proposant une offre de formation tenant compte des acquis techniques et technologiques de la recherche et en adéquation avec les besoins des acteurs du monde rural et urbain, le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Salimata Sawadogo, a justifié le choix des cinq métiers retenus en ces termes : « Le choix de ces métiers a tenu compte de l’importance que ces filières représentent dans l’alimentation des Burkinabè et pour l’économie nationale ». Confiant que son département ne restera pas en si bon chemin   dans la valorisation et la consolidation du capital humain, le ministre a exhorté tous les acteurs impliqués à poursuivre l’action en tenant compte des résultats des autres départements scientifiques et instituts de recherche du CNRST. Il a invité les partenaires techniques et financiers, à accompagner le gouvernement pour faire de la formation professionnelle et de l’apprentissage un cadre plus étendu de mise à niveau technologique des acteurs, de création d’emplois et de richesses. Quant au chargé de programme éducation et formation professionnelle du Bureau de la Coopération suisse, Ambroise Tapsoba, il a réitéré l’engagement de la Coopération suisse aux côtés du gouvernement, des partenaires sociaux et économiques pour trouver des réponses appropriées au développement de la formation professionnelle et de l’innovation au Burkina.

Modeste BATIONO

ENCADRE

Les cinq métiers concernés

-Métier  transformateurs (trices) des céréales ;

-Métier  transformateurs/ conservateurs (trices) des fruits et légumes ;

-Métier transformateurs (trices) des tubercules ;

-Métier transformateurs (trices) de la noix de karité en beurre ;

-Métier transformateurs (trices) des graines de néré   en soumbala .

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