HOPITAL CATHOLIQUE MOSCATTI DE LA BASILIQUE NOTRE-DAME DE LA PAIX DE YAMOUSSOKRO « Les prix des consultations sont à la portée de toutes les bourses », selon le Père Paul Zoungrana

by Votre Santé Magazine

Dans le cadre du « refresher programm » qui s’est tenu à Abidjan et à Yamoussokro, en Côte d’ivoire, du 8 au 17 août 2016 et a été organisé par l’« Union catholique africaine de la presse Burkina » (UCAP-B), les participants à cette rencontre, venus de 7 pays d’Afrique, ont visité l’Hôpital catholique Moscatti de la Basilique Notre-Dame de la paix de Yamoussokro, le 15 août 2016.

La gynécologie, le cabinet dentaire, la cardiologie, la neurologie, l’imagerie, le service d’échographie, les laboratoires et la pharmacie. Ce sont, entre autres, les services de santé que renferment l’Hôpital catholique Moscatti de la Basilique Notre-Dame de la paix de Yamoussokro. C’est le religieux camilien, Père Paul Zoungrana qui, lors d’une visite qu’a eue l’UCAP le jour de la fête de l’Assomption, le 15 août dernier à cet hôpital, a présenté cette structure de santé. Selon ses dires, l’Hôpital était un projet d’ensemble qui faisait partie du projet de la construction de la Basilique. En effet, le Pape Jean-Paul II avait souhaité que la Basilique soit accompagnée des œuvres caritatives, en l’occurrence un lieu de soins pour les malades ; d’où la construction de cet Hôpital. Car la Basilique, pour Jean-Paul II, est non seulement un lieu de pèlerinage et de miséricorde où les malades viennent implorer la grâce de la guérison. Ce faisant, elle doit être accompagnée par un hôpital. Cette formation sanitaire a ouvert ses portes, selon le Père Paul Zoungrana, depuis le 12 janvier 2015. Mais il n’est pas encore totalement fonctionnel. Cependant, le Père Paul a l’espoir et l’assurance qu’avec la fréquentation des populations ces derniers temps, l’hôpital a son sens d’exister. Ce qui expliquait la réticence des populations, a-t-il poursuivi, est qu’au début ils pensaient que c’était un hôpital qui n’appartenait qu’aux bourgeois. Maintenant ils ont compris que les prix étaient à la portée de toutes les bourses. Le Père Paul a aussi indiqué que le prix de la consultation générale est de 2 000 F CFA pour les adultes et de 1 000 F CFA pour les enfants, et les spécialités à 5 000 F CFA. Selon les dires du Père, quelques services attendent toujours d’être ouverts, à savoir l’ORL, l’ophtalmologie, la chirurgie, la maternité, le bloc opératoire et bien d’autres. Le Père Paul a précisé qu’ils attendent l’aide du gouvernement ivoirien et ses partenaires pour que tous les services soient mis à la disposition des populations.

Valérie TIANHOUN (De retour d’Abidjan)

 

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