L’Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJC/P&D), en collaboration avec l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF), l’Union des religieux et coutumiers du Burkina pour la santé et le développement (URCB), SOS jeunesse et défis (SOS/JD), l’association des professionnelles africaines de la communication Burkina Faso (APAC- BF) et l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF), a organisé une conférence de presse le 15 janvier 2016 à l’agence burkinabè de management et de qualité (ABMAQ) de Ouagadougou. Cette conférence avait pour but d’amorcer le lancement de la campagne de sensibilisation dénommée « un million de voix pour la planification familiale et la santé sexuelle et reproductive ».
C’est du 15 janvier au 30 mars 2015 que se tient la campagne de sensibilisation « 1 000 000 de voix pour la planification familiale et la santé de la reproduction ». L’annonce en a été faite par le Directeur exécutif (DE) de l’Association burkinabè pour le bien-être familial, Boureihima Ouédraogo, lors d’une conférence de presse le 15 janvier dernier à Ouagadougou. Selon ses dires, cette campagne dont le thème est : « Jeunesse et défis de la santé de la reproduction et de la planification familiale au Burkina », a pour objectif de renforcer la prise de conscience et l’engagement des jeunes et des leaders politiques par rapport à l’importance de l’accès des jeunes aux services et soins de santé sexuelle et reproductive et à la planification familiale. A en croire le DE, selon les tendances du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), la population pourrait atteindre 60 millions en 2050 si des actions en matière de promotion et d’accès aux services de contraception moderne ne sont pas menées et du fait du taux de prévalence contraceptive qui était de 15% en 2010. « Cette campagne, a-t-il indiqué, va se tenir dans les 13 régions du Burkina et plusieurs activités comme des cross populaires, des rencontres de plaidoyer auprès des leaders religieux et coutumiers, des rencontres de plaidoyer auprès des représentants des commissions de l’Assemblée nationale, des animations grand public et des sessions de formation et de sensibilisation au profit de 100 responsables des partis politiques seront menées ». M. Ouédraogo a soutenu que le but ultime est de parvenir à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et l’amorce d’une maîtrise significative de la croissance démographique au Burkina d’ici à 2020.
Valérie TIANHOUN